4. juin, 2020

"L'aventurière des sables" de Sarah MARQUIS (CH)

"RIRE,
C'est risquer de paraître idiot.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond.
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Espérer, c'est risquer de désespérer.
Essayer, c'est risquer d'échouer.
Celui qui ne risquer rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse, mais il n'apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni changer, ni se développer, ne peut ni aimer, ni vivre.
Enchaîné par sa certitude, il devient esclave, il abandonne sa liberté.
Seuls ceux qui risque sont libres. "

Auteur inconnu
3. avr., 2018

"Quand les mouettes ont pied" de Pierre de GRANDI (CH)

"Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la galace qui nous enserre le coeur, et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts. Pourtant à eux seuls, il ne suffisent pas, et nous nous égarons sur les landes désolées de la vie si nous n'avons rien d'autre que le bois d'un craon auquel nous accrocher." (En explicite du livre)"

Jòn Kalmann Stefànsson
2. juin, 2016

"220 Volts"

"Quand les phrases se bousculent au portillon, lorsqu'elles lèvent chacune la main pour débouler la première de votre cerveau, lorsque vous faites du bon travail, qu'il faut juste mettre un peu d'ordre dans cette abondance et cette floraison de spontanéité créatrice, alors oui, je peux dire que le métier d'écrivain vaut le coup, je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir de mieux."

3. avr., 2016

"L'Elégance du hérisson"

"Mme Michel, elle a l'élégance du hérisson : à l'extérieur, elle est bardée de piquants, une vraie forteresse, mais j'ai l'intuition qu'à l'intérieur, elle est aussi simplement raffinée que les hérissons, qui sont des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes.

Quelle plus noble distraction, n'est-ce pas, quelle plus distrayante compagnie, quelle plus délicieuse transe que celle de la littérature."

Muriel Barbery
27. mars, 2016

"La Chambre des morts"

"- Je ne te connais pas vraiment, Henebelle, rajouta-t-il, mais à te côtoyer, on se rend compte que le jour et la nuit existent aussi à l'intérieur des humains..."

" Une histoire entre deux flics aux caractères trempés ne pouvait conduire qu'aux frontières de la tempête. Mais le plus beau des arcs-en-ciel ne jaillit-il pas du plus violent des orages ?"

Franck Thilliez